mercredi 18 mai 2016

Sous les cieux de Syranis - La Maîtresse invisible de Lydiane Arnoult - challenge PIF #5

la maîtresse invisible Lydiane Arnoult

     Titre : Sous les cieux de Syranis - La Maîtresse invisible
     Auteur : Lydiane Arnoult
     Genre(s) : littérature de l'imaginaire, fantasy
     Nombre de pages : 328
     Édité par : Jets d'encre
     Illustration couverture : Maz

Cette lecture compte pour le challenge de Zahardonia : Le printemps de l'imaginaire francophone (alias #PIF) pour lequel il s'agit de lire et partager nos avis sur des livres de SFFF francophone.

PIF

Résumé éditeur :
Florian Danège mène une adolescence ordinaire sur Syranis jusqu’au jour où il rencontre Arianna. Cette femme renversante n’est autre qu’un succube, qui l’a choisi pour prendre possession de son corps et de son esprit. Tout en initiant le jeune homme aux plaisirs de la chair, Arianna lui fait découvrir son univers et lui octroie des pouvoirs extraordinaires que le jeune homme ne cesse d’explorer. Mais Syranis est encore meurtri par de violentes guerres de religion, et la sorcellerie y est brutalement condamnée. Si Florian veut accomplir pleinement sa destinée, il va devoir se protéger, et donc bouleverser radicalement sa vie…
Lydiane Arnoult revisite les codes du fantastique et signe une trépidante intrigue teintée d’érotisme et de suspense.
Mon avis :
Pour son premier roman, Lydiane Arnoult nous offre un monde très riche. Nous sommes rapidement plongés dans l'univers de Syranis où technologie et magie se mêlent. Les objets et êtres ensorcelés sont plein d'inventivité, souvent d'humour. Par beaucoup de détails, j'ai pensé à Harry Potter pour cet aspect-là. Une vrai réussite à mon sens.
Au niveau de l'histoire, cela commence d'une bien étrange manière par ce que je pourrais qualifier d'un viol suivi d'une relation extrême de domination (le texte est sans violence gore ni thrash). Allons-nous vers un pseudo syndrome de Stockholm ? Et puis les relations entre les personnages évoluent, les personnalités se dévoilent... Je n'en dirai pas plus !
Côté plume, j'ai trouvé le style fluide et clair, le vocabulaire précis. Lydiane Arnoult alterne entre l'emploi du présent et du passé, quelques parties sont également rédigées à la première personne lorsque Florian écrit dans son journal. Ce choix apporte beaucoup de dynamisme au récit.
En toile de fond, cette histoire pose également de nombreuses questions au sujet de la différence, de la liberté de pensée, des religions, etc. La fantasy reste vraiment un style très intéressant pour re-questionner nos points de vue.
En bref, ce premier roman est pour moi un bon début et j'ai hâte de savoir où Lydiane Arnoult va nous emmener maintenant...

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